Aujourd’hui, la médiatisation mondiale du sport provoque autant de conséquence positive que de conséquence négative.
Dans ce contexte, il devient indispensable pour les organisations sportives et pour les sportives de disposer d’un véritable service de juriste spécialisé dans le sport.
Le rôle du juriste sportif est donc d’assurer la sécurité juridique et de rédiger les actes juridiques spécifiques (contrat de sponsoring, droits à l’image).
Il est aussi chargé de conseil et de défendre les détenteurs de droits (sportifs, clubs, fédérations) notamment les sportifs en litige avec les clubs ou fédérations, mais aussi face aux sponsors ou la presse.
Les juristes sportifs peuvent travailler dans des fédérations, clubs professionnels, ligues et mouvement sportif, grandes agences spécialisées, cabinets d’avocats, mais aussi exercer en libéral et faire des missions de conseil auprès de sportifs.
– Maîtriser parfaitement le droit d’affaire et le droit du sport
– Connaître le sport et son environnement associatif
– Maîtrise de l’anglais et d’une deuxième langue vivante
– Être précis, réfléchi et méthodique
– Savoir animer un débat et diriger des idées lors de réunions
– Capacité d’analyse objective et neutre
– Capacité d’argumenter et savoir se justifier
– Avoir une bonne capacité de travail
– Bonne capacité rédactionnelle
Un juriste sportif doit avoir une formation en droit, les formations permettant de devenir juriste sportif sont multiples et se prolongent quatre ou cinq après le baccalauréat. Certaines écoles ou universités ont des formations spécialisées dans le droit du sport tel que le Master droit du sport / droit des affaires.
Il n’y a pas vraiment d’évolutions de carrière pour un juriste sportif, il peut souvent occuper une place de direction ou de gestion au sein de l’organisme sportive ou bien devenir avocat.
Le salaire d’un juriste sportif peut varier entre 2 300 euros et plus de 10 000 euros bruts.